Archives mensuelles : janvier 2018

Kiosque à musique à Sens (France)

Depuis 1892, les concerts d’été avaient lieu à Sens sous un vieux kiosque mobile en fer et bois. Le remplacement du kiosque est envisagé en 1936 sous l’impulsion du directeur de l’harmonie. L’architecte désigné, Georges Colombier, présente deux modèles en mars 1936, l’un métallique, l’autre en ciment armé avec une coupole supportée par quatre colonnes.  C’est ce modèle qui fut adopté.

Photos de juillet 1995

Sens kiosque 01

Sens kiosque 02

Sens kiosque 03

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 15 avril 1937, ce fut l’inauguration officielle avec un concert donné par le 4e RI d’Auxerre.
[Sources : Moireau Jean-Claude, Kiosques à musique en Bourgogne]

Curieusement, une vasque a été installée au centre du kiosque, qui dès lors ne devait plus servir très souvent.

Mais le kiosque à musique est en mauvais état. Il est entouré de barrières.

Photos d’octobre 2017.  (merci à Christophe B. pour les photos)

Sens kiosque 04

Sens kiosque 05

Kiosque à musique à Petit-Fayt (France)

Voici encore un kiosque à musique dit kiosque à danser dans le village de
Petit-Fayt, en Avesnois.

Petit-Fayt kiosque 06

Les kiosques à musique en Avesnois (région du département du Nord autour
d’Avesnes-sur-Helpe) sont essentiellement des kiosques à danser.
On installait 2-3 musiciens sur la petite plate-forme montée sur un mât central
ou sur 4 pieds surélevés, puis on retirait l’échelle…et les musiciens n’avaient
plus qu’à jouer!

 

Petit-Fayt kiosque 05

Ici, un kiosque à danser sur pied unique en fonte.

 

Petit-Fayt kiosque 08

Petit-Fayt kiosque 09Petit-Fayt kiosque 10

 

 

 

 

 

 

 

Inscription : H.Paradis à Hautmont – Nord

« Installé à Vieux-Mesnil depuis 1845, M. Paradis, maréchal ferrant et fabricant de matériel aratoire s’installe en 1866 à Hautmont, sur la grand place. Une usine nouvelle est érigée en 1878. Elle se compose d’une fonderie, d’une usine de machines agricoles et d’articles ménagers ainsi que de vastes magasins. Créant en 1872 les premières faucheuses et moissonneuses et en 1880 une moissonneuse-lieuse, l’entreprise Paradis s’est illustrée par l’innovation et la qualité de ses produits mais disparaît entre les deux guerres. Les bâtiments sont détruits à une date inconnue.
L’usine Paradis occupe en 1878 une superficie de 60 ha et compte une centaine d’ouvriers. »