Archives de catégorie : Promenades littéraires

Promenade littéraire à Oaxaca (Mexique)

La chienne de Naha emprunte son titre à un conte issu de la tradition orale de l’ethnie des Triqui au Mexique. « Il était une fois une chienne qui vivait à Naha avec un paysan très pauvre. Un matin, alors qu’il était parti aux champs, la chienne ôta sa peau de bête, et se métamorphosa en femme au foyer le temps de préparer le repas. A son retour, le paysan se mit les pieds sous la table, il n’y avait personne dans la maison, à part la chienne. Forcément, le jour où, s’étant caché, il comprit comment la bête changeait de peau, le paysan se posa la question : « Mais comment vais-je faire pour avoir toujours une femme qui m’aide ? » Il subtilisa donc la peau de bête. La chienne ne put remettre son pelage et en fut réduite à être toujours une femme. »

A Oaxaca sur la Plaza de la Constitución (ou Zócalo) se trouve un kiosque à musique datant de 1901.

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Promenade littéraire à La Tour-l’Évêque

Jeune et belle, Adrienne Mesurat s’étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Ce trio s’est établi dans une petite ville de province étriquée et médisante, La Tour-l’Évêque. Adrienne s’ennuie tellement qu’elle tombe amoureuse d’un homme à peine entrevu lors d’une promenade, un homme dont elle ne connait pas vraiment le visage. Il n’en faudra pas plus pour enflammer l’âme de cette jeune solitaire et la conduire aux pires extrémités.

La Tour-l’Évêque est un lieu imaginaire près de Paris: le kiosque à musique est donc aussi imaginaire.

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Promenade littéraire à Bayonne (France)

En août 45, Jorge Semprún, de retour de camp de concentration trois mois plus tôt, perd l’équilibre en descendant d’un train qui vient d’arriver en gare de Saint-Prix. Le choc le rend amnésique ; il raconte cet épisode par la voix du narrateur Manuel dans l’Evanouissement : les souvenirs remontent peu à peu, entre autres ses voyages vers l’Espagne en passant par Bayonne…

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Promenade littéraire à Annecy (France)

Sur l’Esplanade du Pâquier à Annecy se trouvait un kiosque à musique construit en 1881:
il a disparu dans les années 1960…

Patrick Modiano fait allusion au kiosque, dans son roman « Villa Triste ».

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Ce roman a été adapté au cinéma en 1994 par Patrice Leconte dans son film « Le Parfum d’Yvonne ».

Promenade littéraire à Digne-les-Bains (France)

C’est dans les Alpes-de-Haute-Provence (appelées Basses-Alpes jusqu’en 1970) que Gilles Lapouge situe son roman « Le Bois des Amoureux ». A Digne-les-Bains, il y a toujours un kiosque à musique sur la Place Général de Gaulle (anciennement Pré de Foire) reconstruit en 1996.

Digne-les-Bains kiosque 01

Le kiosque à musique de Digne-les-Bains

Le fils du gendarme Quelian promène les estivants en passant devant le kiosque à musique du Pré de Foire.

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Promenade littéraire à Bagnères-de-Luchon (France)

C’est à Bagnères-de-Luchon qu’a lieu la rencontre entre le narrateur Louis et sa future femme, Isabelle, dans le roman « Le Nœud de vipères » de François Mauriac.

« Et moi, sur ce banc, dans les lacets de Superbagnères, j’appuyais ma figure entre ton épaule et ton cou, je respirais cette petite fille en larmes. L’humide et tiède nuit pyrénéenne, qui sentait les herbages mouillés et la menthe, avait pris aussi de ton odeur. Sur la place des Thermes, que nous dominions, les feuilles des tilleuls, autour du kiosque à musique, étaient éclairées par les réverbères… »

Bagnères-de-Luchon kiosque

Cours des Quinconces dans le Parc Thermal

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Promenade littéraire à Leeuwaarden (Pays-Bas)

L’intrigue du Jardin de cuivre de Simon Vestdijk se situe au début du 20ème siècle dans une petite ville de Frise (Pays-Bas). Cette ville désignée par W*** dans le roman est en fait la ville de Leeuwaarden.
Le kiosque de style néo-Renaissance en forme de demi-lune construit en 1881 est toujours en place dans le Prinsentuin et abrite des niches avec les bustes de Mozart et de Beethoven ainsi que celui de la princesse Wilhelmina.

Le roman débute au moment où à 8 ans, le jeune Nol assiste à une représentation d’un concert sous le kiosque au parc public. L’élément cuivre se réfère non seulement à la couleur des feuilles du jardin à l’automne, mais aussi aux instruments de musique en cuivre. Le cuivre fait aussi référence au nom du chef d’orchestre, Cuperus et à sa fille Trix. Lors d’une chaude journée d’été, Nol et Trix ont spontanément dansé ensemble dans le parc municipal, au son d’une musique frénétique orchestrée par le père de Trix. Ceci a provoqué en Nol une exaltation intense dont le souvenir restera pour lui inoubliable.

Leeuwaarden kiosque 4

[…] le monsieur en habit escaladait la gloriette ; sous des applaudissements qui enflaient à mesure qu’il montait…Il s’était fait un silence total. Presque immédiatement, la musique se déchaîna.
Mon nouvel observatoire me permettait de tout voir du kiosque jusqu’au fond : les vents, instrumentistes graves, dont les efforts congestionnaient les nuques, les cuivres, la grosse caisse, les bois avec flûtes et clarinettes embouchées par de petits hommes ébahis, toute cette fanfare obéissant au doigt et à l’œil aux gestes énergiques de l’homme en habit, qui les excitait à la frénésie. Debout sur une caisse retournée et drapée dans un tapis d’un vert éteint, il se mouvait en tous sens. Fier, très sûr de lui, il brandissait sa baguette ; mais dans son âme avaient élu domicile d’autres forces, bien plus douces : battre la mesure pouvait, s’il le voulait, brusquement se résoudre en une torsion des mains. Du reste, je voyais mal dans ces moments-là, tant la musique avait pris possession, sans réplique, de mes jambes, de mon cerveau, de mon épine dorsale.
Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai appris ce qu’on jouait là : le Stars and Stripes, une marche de Sousa fort éloignée de mériter le mépris, et due à une célébrité oubliée, qui après avoir galvanisé l’Amérique, n’avait pas grand-peine à plaire chez nous. […]

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